• Aron - texte 1

    LE MARCHAND RICHE

     

     

    Il était une fois un armateur et sa femme qui étaient riches. Tous les jours, ils invitaient des gens à manger qui leur donnaient quelque chose de valeur à la fin du repas.

     

    Mais un jour, le marchand perdit tous ses bateaux. Il chercha tous ses navires en mer, mais il n’en trouva aucun.

     

    Il devait tout rembourser aux personnes qu’il invitait juste pour leur or.

     

    Les deux personnes n’avaient plus d’argent, donc elles sont devenues pauvres. Elles trouvèrent une nouvelle maison pour planter des légumes et semer des graines.

     

    L’armateur devait payer des hommes, mais il n’avait plus d’argent. Sa femme s’appelait Béatrice.

     

    Le marchand ramenait des gens à manger et Béatrice était maîtresse d’école.

     

    La journée passa et l’homme fit un rêve dans lequel un moine lui parlait. Il lui dit : « Demain matin, je toquerai à ta porte, tu iras chercher un bâton et tu me toucheras la tête. Si tu frappes un autre moine, tu seras puni. »

     

    Le lendemain matin, quelqu’un frappa à porte. L’homme demanda : « C’est toi, le moine? »

     

    « Non, c'est moi le coiffeur; il faut que je te coupe les cheveux ?

     

    - Ah oui ! Entre ! »

     

    Juste au moment où le coiffeur allait lui couper les cheveux, quelqu’un frappa à la porte et Béatrice dit :«chéri, il y a un moine à la porte . » L’homme répondit : « un moine ? Vite, vite, va chercher un bâton ! Je n'ai pas le temps de t’expliquer. »

     

    Béatrice alla chercher un bâton et l’homme toucha la tête du moine. Celui-ci se transforma en or.

     

    « Nous ne sommes plus pauvres ! » s’exclama l’homme.

     

    Le coiffeur, qui avait vu toute la scène, se montra jaloux du marchand.

     

    Un jour, le coiffeur invita les moines chez lui. Il les fit entrer et referma la porte à clé.

     

    Il prit un bâton et frappa les moines qui crièrent : « A l’aide ! »

     

    Des villageois défoncèrent la porte et bannirent le coiffeur pour toujours.