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    Esclave

    Si j'avais pu, j'aurais couru. Si j'avais pu, je me serais défendue. Si j'avais pu, je me serais battue. Si j'avais pu, je me serais enfuie, très loin d'ici. Plus loin que le bout du monde. Si j'avais pu te dire à quel point ici on vit dans la torture, le mal, la douleur. Chaque journée, on ne mange qu'un petit quignon de pain. C'est grâce à ça qu'on survit. On a le droit à une petite larmichette d'eau par jour ou deux quand nos maîtres sont de bonne humeur. Mais c'est rare. J'aurais aimé te voir. J'aurais aimé, pour une fois, m'endormir heureux. J'aurais aimé déjà dormir dans un lit. J'avoue que la paille sur laquelle je dors n'est pas très confortable. J'aurais aimé être réveillé par ta voix, douce et calme plutôt que par cette voix rude de mon maître.

     


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    Le Dislocoeur

     

    Je m'appelle Marinette et j'ai quatorze ans. Vous devez aussi me connaître car je suis aussi Ladybug! Une super-héroine intrépide et sûre d'elle! Aujourd'hui je vais vous raconter une de mes aventures… J'étais au collège (je suis en troisième) en français avec Mlle Bustier. C'était une leçon sur les contes de fées. Contrairement à ce que vous pensez, ce n'était pas le cours qui m'intéressait mais c'était Adrien. Mon Adrien. Le garçon le plus beau de la Terre, mannequin et fils de Gabriel Agreste, un super styliste connu dans le monde entier! Mais je me perds. Quand ça a sonné, Adrien a jeté un papier sur lequel il avait passé tout le cours. Cela m'a tellement intrigué que je me suis précipitée vers la poubelle et que j'ai lu la feuille toute froissée. C'était un poème, un poème d'amour. J'ai vraiment cru que c'était pour moi. Donc je suis sortie sur un petit nuage. Dehors, il y avait Kim, le sportif et Max, le geek qui élaboraient une opération Saint-Valentin.

     


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    Il n'y a pas longtemps, dans une contrée lointaine, vivait un homme au grand cœur nommé Julien. Il était affectueux,heureux et compréhensible. Il n'avait ni femme, ni enfant mais ce dernier avait tout le bonheur du monde. Il n'avait donc pas de petits mais il adorait que l'on l'appelle grand-père. C'est pourquoi tous les enfants du village l'appelaient Grand-père Julien, et rien que pour ça il était heureux.

    Un jour, il alla dans une foret près de son lieu d'habitation. Il trouva une sorte de chien errant. Le chien empestait mais ses yeux… Ses yeux demandaient à cet homme de l'adopter. Il le prit sans même se demander si ce chien appartenait à quelqu'un. Plus les jours passèrent, plus leur complicité était puissante. Le chien et l'homme devinrent soudés. Julien appela le chien «Azur». Les yeux du chien étaient d'un bleu azur. Deux mois passèrent puis Julien retourna à la foret sans Azur. Il vit qu'il y avait des affiches un peu partout, sur lesquelles était écrit «Chien perdu, disparu si vous le voyez, appelez le 06 52 43 78 19 ». En dessous, il avait vu une image d'un animal vraiment flou, puis un peu plus loin, accroché au grand chêne il a revu la même feuille mais la photo n'était plus imprécise, elle était même très nette. Il aurait reconnu ce chien parmi tant d'autres. Il regarda ses yeux en premier. Il comprit vite que Azur était à quelqu'un d'autre. Il était d'une tristesse ingérable. Comme si le monde s'écroulait devant ses yeux.

     


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    Ce jour-là, le ciel était gris, il y avait du vent, des nuages gris. Je regardais dehors la pluie tomber, il était tard et je suis parti dormir. Le matin, mon père était parti au travail, je voulais qu'il reste, car il ne vient jamais avec moi. J'ai pris mon petit déjeuner, puis j'ai couru vers l'école. Pour la classe, on devait apprendre une poésie. Moi, mon poème je ne l'avais pas révisé… La maîtresse m'a regardé.

    «Tiens, Arthur, tu veux bien nous présenter tes vers? » Ce jours-là, la prof m'a grondé. Elle a écrit un mot sur mon cahier. L'encre du stylo plume de la maîtresse écrivait ceci:

     

    Madame Monsieur,

    votre fils, Arthur, n'a pas appris sa poésie pour aujourd'hui. Lundi 10 mars, il restera donc une heure de plus dans la classe. Mme Huguette.

     

    Elle m'a regardé une deuxième fois mais méchamment, ses yeux marron, la tête toute rouge. J'ai cru qu'elle allait exploser! Une fois rentré à la maison, mon père n'était même pas là. Je me sentais seul, soudain un bruit énorme venant de la cave m'a fait peur. Je me suis dit que c'était sûrement des livres qui étaient tombés. Cinq minutes après, un autre bruit était revenu. Je n'osais même plus bouger.

    -Qui va là!?

    -Pas moi, disait une voix grave.

    C'était très bizarre, mais je me suis dit qu'il fallait regarder. Quand j'ai jeté un œil dans la cave, j'ai vu une sorte de monstre, mais il avait l'air gentil, même très aimable. Alors je suis descendu le voir. Il avait l'air d'être angoissé. Mais il était vraiment grand.


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    Il était une fois un adolescent qui faisait du karaté. Son père était le maître du dojo, il enseignait l'art martial. Un jour, une personne un peu riche et malfaisante a voulu acheter leur dojo. Le père a refusé, ils se sont insultés puis il s'est battu avec l'un des hommes malveillants. Le père s'est cassé un pied, il n'a plus fait de karaté. Le père ne pouvait plus enseigner à cause de son pied. Il a dit à son fils d'arrêter car il ne voulait pas qu'il lui arrive la même chose. Le garçon n'a pas accepté, le père s'est énervé. Puis ils ont déménagé car ils ont vendu leur dojo. Pierre a commencé à travailler dans une bar, sa femme a trouvé un travail d'infirmière. Leur enfant a continué dans leur garage à faire du karaté sans que son père le sache, pour devenir comme Bruce Lee. Il a trouvé un ami dans sa nouvelle ville, qui a envie d'être danseur.





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